« En novembre, un tribunal kenyan a ordonné la remise de 646 tonnes de bois de rose malgache (Dalbergia spp.), d’une valeur allant jusqu’à 13 millions de $, à une société basée à Hong Kong dont elle avait été saisie en 2014 par les autorités kenyanes ; pourtant la CITES confirme que le bois de rose malgache est inscrit à l’annexe II de la convention internationale depuis le 12 juin 2013.
« Les accusés qui contrôlent désormais le bois de rose sont confrontés à un dilemme : le commerce du bois de rose malgache est interdit par la CITES, donc déplacer légalement le bois de Mombasa [Kenya] sera délicat. »
« Selon des documents déposés au tribunal, la société voulait expédier les grumes de Mombasa à Taïwan en octobre, que la Chine considère comme son territoire. Les documents montrent que la cargaison n’est répertoriée que comme ʺgrumes de bois d’Afriqueʺ [et non bois de rose]. »
« La Chine est le plus grand marché pour le bois de rose, où il est considéré comme un symbole de prospérité, largement utilisé dans la fabrication de meubles. »
Source : article Mongabay.