Le gouvernement camerounais envisage à nouveau d’ouvrir une partie de la forêt d’Ebo 🌳 à l’exploitation forestière, soit 200 000 hectares de forêt 🌳 en grande partie intacte qui abrite plusieurs espèces rares et menacées 🐒🐾. Cette forêt fait également l’objet d’une revendication territoriale par le peuple autochtone Banen.
📍 « Le processus de classement [titre forestier UFA 07-006] ne semble pas avoir respecté les dispositions légales et réglementaires. Le retrait du décret de classement en 2020 implique que tout nouveau processus de classement devrait tenir compte du droit de préemption de ces populations sur cette forêt ou bien recommencer les consultations depuis le début, ce qui ne semble pas avoir été fait. », Sylvie Djacbou (Greenpeace Afrique).
📍 « Le Ministère des forêts a accordé à l’entreprise forestière Sextransbois des droits d’abattage d’arbres dans la zone Matock-Songloulou de l’UFA 07-006, alors qu’une concession forestière ne devrait pas être attribuée sans publier un appel d’offres de 45 jours ». Greenpeace demande au gouvernement de révoquer le dernier reclassement et de rencontrer les Banen pour discuter de l’avenir de leur territoire ancestral et de la riche biodiversité qu’il contient.
⚠️ Pour les importateurs certifiés en chaîne de contrôle PEFC, il s’agit d’une ʺpréoccupation fondéeʺ (ʺsubstantiated concernʺ) avec interdiction de mise sur le marché tant que cette préoccupation n’a pas été résolue, y compris si ces produits bois ne sont pas couverts par la chaîne de contrôle PEFC (voir exigences 7.1.2.c ; Annexe 1, 6.2 et 6.3).
Source : article Mongabay.