L’Amérique latine est particulièrement exposée aux « crimes contre la nature » [crime environnemental] en raison de sa riche biodiversité et de l’abondance de ses ressources minérales. La région commence à prendre des mesures importantes pour démanteler les réseaux criminels transnationaux associés. Extraits de l’article :
📍 « Plusieurs pays élargissent leurs lois et leurs codes pénaux pour cibler les activités illégales qui dégradent la nature, mais de nombreuses lacunes subsistent. (…) Ces dernières années, les pays d’Amérique latine ont mis en œuvre un certain nombre de lois et politiques environnementales strictes (Venezuela, Brésil, Bolivie). »
➡️ Voir les exemples dans l’article : Urugay, Chili, Colombie, Pérou.
📍 « Pays en retard : l’Argentine ne dispose actuellement d’aucune législation spécifique sur les infractions environnementales dans le domaine pénal. »
📍 « Malgré ces avancées, la plupart des pays d’Amérique latine rencontrent encore des difficultés à faire appliquer les lois et politiques environnementales en raison de niveaux élevés de corruption (…) qui peut conduire à une application « sélective ou biaisée » des lois environnementales. »
📍 « La région amazonienne est activement touchée par les activités illégales des organisations criminelles transnationales, notamment le trafic de drogue, l’exploitation forestière, l’exploitation minière et l’élevage de bétail dans la forêt tropicale : 70 % des municipalités situées aux frontières du Brésil, du Pérou, de la Colombie, de l’Équateur, de la Bolivie et du Venezuela. »
📍 « L’amélioration des réglementations environnementales est de plus en plus essentielle pour les pays participant à l’économie mondiale : les exportateurs et les investisseurs recherchent des endroits qui offrent également des garanties environnementales. » (directeur du département juridique du ministère de l’Environnement, Urugay).
Source : article Diálogo Chino.