Sur une courte période d’une dizaine de jours la filière bois en Europe est passée de l’application assurée du RDUE à son report d’un an annoncée le 02/10 (si le vote du parlement de l’UE le confirme prochainement). L’article de Didier Heiderich du 03/10 arrive au bon moment où les entreprises peuvent s’interroger sur la gestion de crise et le traitement de l’incertitude. Extraits :

📍 ʺDans un monde où les crises deviennent de plus en plus complexes et interconnectées, la capacité à naviguer dans l’inconnu devient essentielle. La chiralité, avec ses différences subtiles mais cruciales, nous enseigne que même les plus petites variations peuvent avoir un impact immense. En gestion de crise, cela se traduit par une vigilance constante, une réévaluation continue des informations et une flexibilité dans l’approche stratégique.ʺ

📍 Quelques points :
➜ ʺLe biais de confirmation nous pousse à rechercher des informations qui confirment nos croyances existantes et à ignorer celles qui les contredisent. En situation de crise, ce biais peut être catastrophique.ʺ
➜ ʺUn traitement uniforme [des] crises risquerait de ne pas convenir aux spécificités de chacune.ʺ
➜ ʺIl est essentiel d’examiner une situation sous différents angles pour révéler des aspects cachés [données supplémentaires, avis extérieur].ʺ
➜ ʺLa manière dont une situation est présentée peut influencer considérablement la décision prise.ʺ

👉 Votre politique d’achats des produits bois répond-elle déjà à l’enjeu de la déforestation ? Est-elle déjà appliquée ou sera-t-elle modifiée, reportée ?

👉 En d’autres termes, souhaitez-vous donner du sens sans délai à votre politique d’achat des produits bois en relation avec  les enjeux environnementaux d’aujourd’hui (forêt, biodiversité, climat, social) ou continuer comme d’habitude (« business as usual ») ?

Source : article de Didier Heiderich.