Sven Wunder (EFI’s Mediterranean Facility) donne son point de vue sur la situation et l’avenir – extraits :
« En supposant un instant que nous réalisions héroïquement une reprise économique complète en forme de V rapide, le monde ne serait toujours pas le même après COVID-19. En particulier, je m’attendrais à une réponse anti-mondialisation de la part des entreprises, où les chaînes d’approvisionnement actuelles à rentabilité optimisée et hautement libéralisées sont réorganisées pour une plus grande résilience. »
« Je pense que le sombre scénario financier doit être sérieusement pris en considération, pour que nous puissions nous préparer et nous adapter. Moins parce que le coronavirus pose un problème ingérable en soi, mais plus parce qu’une économie mondiale complaisante en fin de cycle n’a sans doute pas la résilience nécessaire pour absorber ce choc, et peut donc être mûre pour un nettoyage systémique majeur. »
« Les conséquences sur les forêts et l’environnement varieront: une crise économique profonde signifierait principalement une ʺrupture mondiale passiveʺ environnementale pour les forêts et le climat. »
« Ces transitions seront éventuellement nécessaires aussi pour éviter de futures crises environnementales prévisibles (climat, biodiversité, incendies, etc…). »
Source : article MedForest du 27/03/2020.