Des journalistes on réalisé une enquête sur l’essence Ipê exploitée au Brésil et transitant par les Etats-Unis.
ʺCes découvertes mettent en lumière la manière dont le commerce corrompu du bois au Brésil sape les efforts de protection de l’Amazonie, où la déforestation a atteint son taux le plus élevé en 15 ans en 2020-21. Malgré les tentatives de contrôle des importations, l’Ipê d’origine inconnue est capable de se glisser dans la chaîne d’approvisionnement américaine sans être remarqué.ʺ
ʺUne analyse des exportations entre 2007 et 2019 par l’IBAMA a révélé que l’Ipê est l’espèce la plus couramment exportée par les plus grandes entreprises forestières du Brésil. Les données de l’Organisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT), analysées par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le réseau de surveillance du commerce des espèces sauvages (TRAFFIC), ont montré que 93 % du bois Ipê scié importé par les États-Unis entre 2008 et 2017 provenait du Brésil.ʺ
« La chaîne d’approvisionnement du bois au Brésil est aujourd’hui pleine de fraudes », a déclaré Laura Waisbich, chercheuse principale pour le programme Climat et sécurité de l’Institut Igarapé au Brésil.
Voir dans l’article :
➡️ les entreprises impliquées.
➡️ le phénomène au Brésil du bois issus du défrichement illégal des terres.
➡️ la pression exercée par le Brésil pour que l’Ipê ne soit pas une essence protégée (CITES).
Source : article Organized Crime and Corruption Reorting Project (OCCRP).