IPBES a communiqué le 17/12 la suite de ses travaux concernant le ʺNexusʺ et le changement transformateur.
📍 Un 1er rapport (57 pages), appelé également ʺrapport Nexusʺ (le ʺGIEC de la biodiversitéʺ) sur les interactions entre biodiversité, eau, alimentation, santé et changement climatique [ce point d’interaction est appelé « Nexus »] ; un 2ème rapport (49 pages) appelé « Rapport sur les changements transformateurs ». Un travail de 3 ans par 165 scientifiques issus de 57 pays ; les rapports pour les décideurs sont ensuite approuvés par l’ensemble des 147 gouvernements membres de l’IPBES. Extraits :
📍 ʺS’appuyant sur les précédents rapports de l’IPBES (…) qui ont identifié les moteurs directs les plus importants de la perte de biodiversité, notamment le changement d’affectation des terres et des mers, l’exploitation non durable, les espèces exotiques envahissantes et la pollution, le lapport sur les Nexus souligne en outre comment les moteurs socio-économiques indirects, tels que l’augmentation des déchets, la surconsommation et la croissance démographique, intensifient les moteurs directs – aggravant ainsi les impacts sur toutes les parties du Nexus.ʺ
📍 ʺLe rapport examine également les défis futurs, en évaluant 186 scénarios différents issus de 52 études distinctes, qui prévoient des interactions entre 3 éléments du Nexus ou plus, (…) jusqu’à 2050 et 2100.ʺ
➡️ ʺmessages clés de cette analyse : si les tendances actuelles « business as usual » des facteurs de changement directs et indirects se poursuivent, les résultats seront extrêmement mauvais pour la biodiversité, la qualité de l’eau et la santé humaine – avec une aggravation du changement climatique et des défis croissants pour atteindre les objectifs de la politique mondiale.ʺ
📍 « Il existe des scénarios futurs qui ont des résultats positifs pour l’Homme et la nature en offrant des avantages communs à tous les éléments du Nexus. Les scénarios futurs qui présentent les avantages les plus importants sont ceux dont les actions sont axées sur la production et la consommation durables, combinées à la conservation et à la restauration des écosystèmes, à la réduction de la pollution, à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à ce dernier. » (professeure Harrison).
Voir toutes les statistiques dans le rapport du communiqué :
➜ 2-6% : déclin de la biodiversité par décennie pour tous les indicateurs évalués au cours des 30 à 50 dernières années.
➜ 100 à 300 milliards de dollars : valeur annuelle des activités illégales d’extraction de ressources, y compris dans le commerce de la faune, du bois et du poisson.
➜ >500 milliards de dollars : coûts annuels supplémentaires minimums pour la mise en place de mesures d’adaptation et d’atténuation afin d’atteindre les objectifs de lutte contre le changement climatique pour chaque année de retard supplémentaire.
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Source : communiqué IPBES en FR, rapports IPBES.