L’intensité de la consommation britannique sur les forêts du monde – son empreinte par tonne de produit consommé – est supérieure à celle de la Chine : « cela devrait servir de signal d’alarme au gouvernement » (président du Comité d’audit environnemental de la Chambre des communes, Environmental Audit Committee, EAC).
Même s’il a été prévu en décembre dernier par le ministère britannique DEFRA (Department for Environment Food & Rural Affairs) un renforcement législatif pour interdire l’importation de matières (soja, le cacao, l’huile de palme, le bœuf et le cuir) s’ils sont produits sur des terres illégalement déboisées [voir post du 26/12/2023], l’EAC s’inquiète du manque d’urgence dans sa mise en œuvre.
« L’EAC recommande au gouvernement de renforcer le cadre législatif existant afin d’interdire aux entreprises du secteur financier de commercialiser ou d’utiliser des produits liés à la déforestation. » Suite au rapport déposé (04/01/2024), le gouvernement britannique dispose d’un délai de 2 mois pour répondre.
« Au rythme actuel, la consommation britannique a un impact non durable sur la planète. (…) Le Royaume-Uni doit prendre des mesures concrètes pour inverser la tendance chez lui. (…) Des pays du monde entier contribuent à la déforestation, et la communauté internationale doit bien entendu faire bien plus pour lutter contre la déforestation » (Hon. Philip Dunne, député et président de l’EAC).
Source : communication Parlement UK, article The Guardian.