Le Parlement Européen a approuvé hier un nouveau règlement permettant à l’UE d’interdire la vente, l’importation et l’exportation de biens issus du travail forcé.
📍 Le travail forcé touchait 27,6 millions de personnes dans le monde en 2021, dont 3,3 millions d’enfants, selon l’Organisation internationale du travail. Un texte promis depuis 2021 pour doter l’UE d’un outil efficace afin de bannir tout produit issu du travail forcé, qui vise particulièrement la Chine et ses minorités.
📍 Les autorités des États membres et la Commission européenne pourront enquêter sur des produits suspects, des chaînes d’approvisionnement et des fabricants.
📍 Les décisions d’enquêter s’appuieront sur un faisceau d’informations factuelles et vérifiables provenant, par exemple, d’organisations internationales, d’autorités coopérantes, de lanceurs d’alerte, de la prévalence du travail forcé imposé par le pays d’origine.
📍 Prochaine étape : adoption formelle, publication au JO, puis les États membres disposeront de trois ans pour le mettre en œuvre.
➡️ En complément, voir le dernier rapport 2024 « Forest 500 » de Global Canopy :
– « La déforestation et les violations des droits de l’homme vont de pair. »
– « Leçon n°3 : Les droits de l’homme doivent être intégrés et mieux compris comme étant liés à la déforestation. »
Sources : communiqué UE, article LeMonde, article RFI, Forest500.