Une étude du International Land Coalition (ILC) avec le CIRAD révèle l’ampleur des dégâts forestiers au Suriname (Amazonie). Extraits :
📍 ʺLe gouvernement du Suriname continue d’accorder des concessions forestières et minières à des entreprises internationales, entraînant une forte dégradation des terres, (…) [dont certaines] sont situées sur des territoires de communautés autochtones et afrodescendantes, pourtant protégés par plusieurs lois internationales et interaméricaines : 32 % du territoire des Saamaka ont déjà été alloués par le gouvernement sous forme de concessions, soit près de 450 000 hectares (4500 km²).ʺ
📍 ʺLa délimitation du territoire Saamaka a bien été effectuée, mais le respect de ses frontières n’est pas assuré par le gouvernement, qui continue encore d’allouer une partie de ces terres protégées. La Cour interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) avait par ailleurs demandé l’arrêt total des concessions.ʺ
📍 Selon le présent rapport de l’International Land Coalition, les concessions forestières sont responsables de 53 % de la dégradation et de la déforestation sur le territoire Saamaka. ʺ
📍 ʺLes communautés locales ont demandé à plusieurs reprises que des démarches de Consentement Libre, Informé et Préalable [CLIP] soient mises en œuvre.ʺ
⚠️ Le CLIP est une exigence obligatoire dans le cadre de la réglementation RDUE.
➡️ Voir dans l’article le nom des 7 entreprises listées (exploitations forestières et minières).
⚠️ Le Suriname a une frontière commune avec le Brésil et la Guyane française, dont une partie du territoire Saamaka. Un bon exemple de ʺpréoccupations fondéesʺ (norme PEFC en CoC, Annexe 1, exigence 4) qui peut conclure à un ʺrisque significatifʺ de ʺsources controverséesʺ et la non mise sur le marché des produits bois issus de cette source (exigence 6).
Sources : article CIRAD, article et rapport ILC.